Histoire et patrimoine

L'Orignal dans le temps

Les amoureux d’histoire apprécieront sans aucun doute notre ligne du temps, qui recule jusqu’en 1674, lorsqu’une seigneurie d’environ 23 000 acres a été octroyée à François Provost. Elle vous partage les jalons intercalés de faits intéressants, qui démontrent à quel point L’Orignal est un coin de pays débordant d’histoire.

1674
1791
1794
1796
1800
1805
1812
1816
1821
1823
1824
1824
1825
1826
1827
1832
1833
1833
1834
1835
1836
1840
1840
1847
1850
1850
1851
1856
1860
1861
1862
1870
1871
1874
1876
1883
1885
1891
1891
1901
1903
1904
1908
1913
1927
1931
1933
1941
1962
1962
1966
1998
2001
2003
2005
2005
2007
2009
2011
2011
2014
2015
Développement
La Compagnie des Indes occidentales octroie à François Provost une seigneurie d’environ 23 000 acres à la Pointe-à-L’Orignac (aujourd'hui L’Orignal) sur la rivière des Outaouais ou Grande Rivière, comme on la nommait à l’époque. D’héritier en héritière, la seigneurie devient la propriété de la famille de Longueuil, une vieille famille française qui possède alors les seigneuries de Soulanges et de Nouvelle-Longueuil, entre autres. L'éloignement de cette terre des autres seigneuries bordant le fleuve Saint-Laurent n’incite pas les colons à s’y établir. De plus, à cause de sa proximité à la route des fourrures de l’Outaouais, le gouvernement est réticent à organiser la colonisation, craignant que les colons ne s’adonnent davantage à la traite qu’au défrichement et à l’agriculture. La seigneurie de Pointe-à-L’Orignac est mise en vente à plusieurs reprises par Paul-Joseph Le Moyne, chevalier de Longueuil, puis par son fils, Joseph-Dominique Emmanuel de Longueuil, sans toutefois trouver preneur.
Développement
L’Acte constitutionnel de 1791 divise la colonie en deux : le Bas-Canada, en majorité francophone, et le Haut-Canada, divisé en cantons et en concessions en vue d'attirer les immigrants britanniques et américains. La seigneurie, maintenant connue sous le nom de Pointe-à-L’Orignal, se trouve alors dans le territoire du Haut-Canada.
Personnages historiques
Nathaniel Hazard Treadwell, ingénieur civil et arpenteur américain âgé de 26 ans, et sa jeune épouse, mariée en 1792, déménagent au Canada. Ils s’établissent dans le Bas-Canada, sur la rive nord de la rivière des Outaouais, près de l’embouchure de la rivière du Nord (aujourd’hui Saint-André-Est).
Développement
Lorsque le seigneur de Longueuil remet la seigneurie de Pointe-à-L’Orignal en vente, Nathaniel Hazard Treadwell s’empresse d’acheter cette vaste étendue de terre le long de la rivière des Outaouais pour une somme équivalente aujourd'hui à environ 150 000 $.
Développement
Nathaniel Hazard Treadwell s’établit sur le domaine seigneurial de L’Orignal avec sa famille et invite des amis de Nouvelle-Angleterre à venir défricher de nouvelles terres. Il construit un moulin à scie et à farine sur les bords du ruisseau Mill. Un homme de forte stature et bien connu pour son travail et son hospitalité; on le connaissait comme un gentilhomme qui avait l’endurance d’un bûcheron.
Développement
Construite par Alexander Grant, cette grande maison en pierre s'inspire de la maison familiale des Grant à Inverness, en Écosse, également appelée Duldraeggan. Après plus de 200 ans, elle se dresse toujours fièrement au bout de l'avenue bordée d'arbres.
Gouvernement
Les efforts de colonisation de Nathaniel Hazard Treadwell prennent fin brusquement lorsque la guerre éclate entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. Puisqu’il n’a pas prêté le serment d’allégeance à la Couronne britannique et refuse de le faire, Nathaniel est déclaré ennemi étranger. Lui et sa famille doivent retourner aux États-Unis et la seigneurie est confisquée par le gouvernement du Haut-Canada. Malgré son absence, la petite colonie de L’Orignal continue de progresser lentement.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Suite à la création du District d'Ottawa, les tribunaux des assises trimestrielles siègent dans le canton de Longueuil.
Cour de justice provinciale
Construit par John W. Marston, l'édifice en pierre situé à l’angle des rues King et Court est l'un des plus anciens de tout l'Est ontarien. Il sert tout d'abord d'hôtel puis devient le magasin général Poulin-Clément. Parmi les propriétaires, on retrouve J. Millar, les frères Neeve, Basile R. Poulin, Adhémar Clément et Henri Clément. L'édifice devient l'hôtel de ville en 1968 et loge aujourd'hui la Cour de justice de l'Ontario.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Début des discussions pour construire un palais de justice et une prison à L'Orignal pour le District d'Ottawa.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Jacob Marston, un notable de L'Orignal, offre deux acres de terre pour la construction des tribunaux.
Personnages historiques
Charles Platt Treadwell, le deuxième fils de Margaret et Nathaniel Hazard Treadwell, revient à L’Orignal et renoue les liens avec les colons et le gouvernement. Une tâche dont il s’acquitte assez bien, puisqu’il reprend possession des terres de son père. Charles est ingénieur civil et arpenteur tout comme son père, suite à des études aux États-Unis.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Inauguration du palais de justice de L'Orignal, un bel édifice en pierre de style classique néo-loyaliste construit par les entrepreneurs McDonald et Beckworth. L’immeuble est agrandi à plusieurs reprises par la suite.
Développement
Construction d'un immeuble, à l'angle des rues John et Queen, par Frederic Winters. De magasin général à l’origine, il devient un bureau de poste pour de nombreuses années. C'est aujourd'hui une résidence privée.
Gouvernement
Puisque L’Orignal est une ancienne seigneurie, Charles Platt Treadwell doit jurer foi et hommage à Lord Dalhousie, gouverneur général de l’époque. La rencontre se fait à Québec le 1er mars 1827.
Religion
Début de la construction de l’Église presbytérienne St. Andrew, l’une des plus anciennes églises de la région. Sa construction se déroule de 1832 à 1836 par William Moody, sous l’autorité du révérend John McLaurin. Ministre de l’Église d’Écosse et enseignant, il prêchait à Lochiel et à L’Orignal. À la mort du révérend McLaurin, l’église n’est pas encore terminée, faute de fonds. Les curateurs de l’église, l’honorable Alexander Grant, William Waits, Charles Platt Treadwell, John W. Marston et Peter Sterling, ont largement contribué à son financement. (La flèche qui coiffait autrefois la tour a été détruite par les flammes en 1920.)
Religion
Une petite église catholique est construite pour desservir les nombreux catholiques qui viennent s’installer à L’Orignal. L'édifice jugé instable, l'église est démolie quelques années plus tard.
Développement
Construction d'une maison de pierre dans un site enchanteur sur la rue Wharf pour John Marston. Cette maison, Le Riverest (The Anchorage), reste l’un des plus beaux exemples ontariens de l’architecture de style Régence. Elle se distingue par ses grandes fenêtres cintrées ornées de carreaux et ses deux belles cheminées. Sa véranda, courant le long de la façade, repose sur de fines colonnes, que des arches à clairevoie joignent en leur sommet, ajoutant ainsi à l'harmonie de sa décoration extérieure.
Développement
Charles Platt Treadwell reçoit plus de 3 000 acres de terre en compensation des terres confisquées à son père en 1812, alors que ce dernier était seigneur de l’endroit. C’est aussi en 1834 qu’il épouse Helen Macdonell (1801-1881).
Personnages historiques
Charles Platt Treadwell devient shérif des comtés unis de Prescott et Russell : poste qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1873. Ce titre apparait d’ailleurs sur sa pierre tombale dans le cimetière de Cassburn.
Religion
L’abbé J.-H. MacDonagh est le premier prêtre résidant dans la jeune paroisse Saint-Jean-Baptiste, qui fait alors partie du diocèse de Kingston. Il ouvre le premier registre de baptême, de mariages et de décès.
Personnages historiques
Nathaniel Hazard Treadwell, expulsé de la seigneurie depuis 1812, revient à L’Orignal avec son épouse Margaret, sur invitation de leur fils Charles. Ils demeurent à L’Orignal jusqu’à leur mort en 1856 et 1858, respectivement. Ils sont enterrés dans le cimetière de Cassburn.
Religion
Pendant plusieurs décennies, les colons méthodistes de Cassburn étaient desservis par les pasteurs itinérants de l’Église épiscopale méthodiste basée aux États-Unis. En 1840, une église en pierre est construite à Cassburn, sur une parcelle de terrain donnée à la communauté par N. H. Treadwell pour l’établissement d’une église, d’un cimetière et d’une école. (L’ancien bâtiment, connu sous le nom de The Seigniory Church, n’existe plus, ayant été remplacé en 1903 par une église en briques plus grande.)
Religion
La paroisse Saint-Jean-Baptiste s’intègre au diocèse de Bytown (Ottawa). Cette paroisse est la troisième établie en Ontario. Elle a fait partie successivement des diocèses de Québec, Kingston et Ottawa.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Agrandissement du palais de justice avec l'ajout de l'aile ouest.
Développement
Évariste Brabant construit un immeuble de pierres utilisé en tant qu’hôtel. (Dans les bonnes années, L’Orignal comptait trois hôtels tous situés sur la rue King.) Au fil du temps, l’immeuble est connu sous plusieurs noms : Hôtel Ontario, Hôtel Riverview, Bar Mon Village et Resto Bar L’Orignal. Le bâtiment est aujourd’hui un édifice à logements.
Religion
La construction d’une nouvelle église catholique s'impose : l'Église St-Jean Baptiste. Le Père Bourassa, alors curé de la paroisse, dresse les plans de la nouvelle église et travaille à sa construction jusqu'en 1854. L'abbé Bouvier termine les travaux de l'intérieur, 10 ans plus tard.
Développement
Construction du débarcadère/quai de L'Orignal par l'ingénieur William Lendrum.
Religion
Construit par John W. Higginson, le presbytère (Manse) de l’église St. Andrew est une élégante demeure en pierre de la rue King. Elle s’inspire de l’architecture écossaise, notamment par ses arcs, ses pignons de style gothique et ses fenêtres à trois sections. Elle sert d’abord de demeure pour les ministres de l’Église presbytérienne puis de l’Église Unie. Les changements au fil des ans n’ont toutefois pas altéré son style.
Développement
Le débarcadère, construit cinq ans plus tôt, est allongé de 1 300 pieds (396,24 m) en 1861. Il s’agit à l’époque, du plus long quai entre Ottawa et Montréal. Il fait de L’Orignal un port maritime où les navires peuvent s’amarrer et déposer voyageurs et cargaisons. Une diligence transporte les visiteurs jusqu’au Grand Hôtel de Caledonia Springs, à quelques kilomètres au sud-ouest du village.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Agrandissement du palais de justice et de la prison (aile ouest) pour y inclure les appartements du directeur de la prison.
Religion
Le premier presbytère pour l’église catholique Saint-Jean-Baptiste a été construit en 1847. Dans la foulée de la construction de la nouvelle église, Mgr Guigues permet de bâtir un nouveau presbytère catholique. Plusieurs changements apportés au cours des vingt-cinq années suivantes en modifient l’apparence. Il abrite aujourd’hui le bureau de la paroisse et des logis.
Religion
Les services de la congrégation anglicane commencent à être tenus régulièrement à L’Orignal, à la demeure de Watson Little.
Développement
Construction d'un édifice à l’angle des rues Court et Queen, sur un terrain vendu par John W. Marston. Avec sa grande chambre forte assurant la sécurité des documents enregistrés, cet édifice sert de bureau d’enregistrement jusqu’en 1981. Le bureau d'enregistrement déménage ensuite au sous-sol de l’édifice des Comtés-unis de Prescott et Russell pour finalement s’installer à Hawkesbury. L'édifice aujourd’hui rénové, on y retrouve la Cour des infractions provinciales.
Gouvernement
L’Orignal s’incorpore en village dont les limites englobent une partie de Cassburn, du chemin Ste-Anne, de la route 17 et du chemin de la Baie.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Première pendaison à la prison de L’Orignal : M. Frederic Mann, Britannique âgé de 18 ans, mesurant 5'6" et pesant 135lbs, est pendu vers 8 h le 12 octobre 1883. Il est accusé du meurtre de quatre personnes et de voies de fait à trois autres, dont une qui succombe plus tard à ses blessures. Les victimes appartiennent à la famille Cooke, de Chute-à-Blondeau (anciennement Petit Rideau).
Personnages historiques
L’élégante résidence victorienne, située à l’angle des rues John et King, est construite pour Eden Philo Johnson. Il s’agit de l’époux d’Isabella Treadwell, fille de Charles Platt Treadwell, shérif et dernier seigneur de L’Orignal. Avec ses briques rouges, sa tourelle élancée et ses pignons en façade ornés de fioritures, la maison est nettement d’inspiration néogothique. Au fil des ans, elle est occupée par le juge Constantineau, qui l’agrandit en 1901, puis, pendant près de 90 ans, par l’avocat Edmond Proulx (député puis juge) et par son fils, l’avocat Henri Proulx. Par la suite et jusqu’en 2005, elle appartient à Bernard Pilon, homme d’affaires local.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Deuxième pendaison à la prison de L’Orignal : M. Narcisse Larocque, canadien-français âgé de 23 ans, est pendu vers 8 h le 4 juin 1891. Il est accusé du viol et du meurtre de deux jeunes filles, les sœurs McGonigle de Cumberland, ON.
Religion
Construction d’une l’église en bois à l’angle des rues King et Peter pour les membres de la communauté anglicane. La nouvelle église étant prête à temps pour Noël on lui donne le nom de La Nativité.
Religion
La paroisse Saint-Jean-Baptiste de L'Orignal est érigée canoniquement.
Religion
Construction de la nouvelle église méthodiste en briques à Cassburn, remplaçant ainsi le bâtiment de pierre datant de 1840. (En 1925, la congrégation vote pour se joindre à l’Église Unie du Canada nouvellement fondée.)
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Troisième pendaison à la prison de L’Orignal : M. Clément Goyette, Canadien français de Montréal, QC, âgé d’environ 36 ans est pendu le 28 avril 1904 aux environs de 8 h. Il est accusé du meurtre de deux personnes et de voies de fait sur une autre. Les victimes sont de la famille Colligan d’Alfred, ON.
Développement
Une maison de briques rouges ornée d'une tourelle est construite pour Alexandre Châtelain, courtier d'assurance et homme d'affaires respecté. La Maison Châtelain est conçue à l'image des grandes résidences anglaises. (Un solarium a été ajouté vers 1960.)
Personnages historiques
Une résidence, construite en 1876 pour John et Annie Fraser, est achetée de l'avocat W. Hall par les Sœurs de la Charité d’Ottawa. L’édifice prend le nom de Couvent Notre-Dame des Anges. L’aspect extérieur de cette maison a très peu changé depuis sa construction.
Religion
Monsieur T. X. Renaud, célèbre peintre d’églises au Québec, en Ontario français et aux États-Unis, décore l’intérieur de l’Église Saint-Jean-Baptiste. Elle est reconnue comme étant l’une des plus belles églises du diocèse. Malgré plusieurs transformations intérieures depuis sa construction, l’Église Saint-Jean-Baptiste compte encore de magnifiques fresques. Elle possède un orgue Casavant Opus 510 depuis 1910. Quatre prêtres sont enterrés dans sa crypte.
Religion
La paroisse Saint-Jean-Baptiste de L'Orignal est consacrée.
Prison de l'Orignal/Palais de justice
Les deux dernières pendaisons à la prison de L’Orignal ont lieu le même jour: le 15 mars 1933, vers 1 h. William Larocque, âgé de 57 ans, et Emmanuel Lavictoire, âgé de 51 ans, canadiens-français de Cumberland, ON, sont accusés de fraude et du meurtre de Léo Bergeron de Cumberland, âgé d’environ 25 ans. Cinq hommes ont subi la peine de mort par pendaison à la prison de L’Orignal.
Développement
Le village de L’Orignal perd une grande partie du territoire qui lui avait été accordé lors de l’acte d’incorporation en 1876. Plusieurs fermiers demandent d’être intégrés au canton de Longueuil où les taxes sont moins élevées.
Gouvernement
Construction des bureaux administratifs des Comtés unis de Prescott et Russell.
Développement
Les derniers vestiges du quai démoli en 1940, tels que les poteaux et le quai de pierre, sont dynamités lors de la construction du barrage de Carillon.
Développement
Développement du parc municipal de L’Orignal en collaboration avec le canton de Longueuil pour commémorer le centenaire de la Confédération canadienne célébré en 1967. Les maires de l’époque était Alexandre Séguin (L’Orignal) Georges Charbonneau (Longueuil).
Prison de l'Orignal/Palais de justice
La plus ancienne prison de l’Ontario, le seul centre carcéral francophone de cette province, ferme ses portes. Le deuxième étage demeure occupé par le palais de justice.
Religion
L’année 2001 signale la fin d’une époque où la paroisse abrite un curé résident à plein temps. Des fidèles engagés acceptent de prendre en mains la responsabilité de la paroisse, appuyés et guidés par les différents prêtres-collaborateurs, qui se succèdent pour assurer les services ministériels.
Religion
L’ancienne Église Presbytérienne St. Andrew (devenue une Église Unie), à l’époque utilisée seulement l’été, ferme ses portes définitivement. Bien que propriété privée depuis 2005, son intérieur conserve néanmoins son allure d’antan, avec les anciens bancs et les prie-Dieu recouverts de tissu.
Divers
Fondation de l’organisme sans but lucratif Patrimoine L’Orignal-Longueuil Heritage (PLLH). PLLH exerce ses activités sans perspective de gain pour le compte de ses membres. Les bénéfices ou autres recettes servent strictement à la réalisation de ses objectifs. La mission de cet organisme est de reconnaitre, protéger, sauvegarder et promouvoir le patrimoine historique et culturel du village de L’Orignal dans la municipalité de Champlain, comprenant le territoire de l’ancienne Seigneurie de Pointe-à-L’Orignal. Des activités de recherche et de conservation, d’interprétation et de promotion sont des initiatives de PLLH et sont grandement appréciées par la population locale et régionale.
Parc Laurier Pilon
Ouverture officielle du Parc Laurier Pilon au centre du village de L’Orignal le 1er octobre 2005. Laurier Pilon laisse sa marque dans l’histoire de L’Orignal et le développement des loisirs. Son grand dévouement auprès des jeunes était contagieux: commanditaires et bénévoles acceptaient de l'aider à réaliser ses projets. Une plaque honore sa mémoire.
Divers
En juillet, le village de L’Orignal reçoit François Morency, humoriste québécois, dans le cadre du tournage d’une émission de la série La petite séduction. Au village, tous se mobilisent afin de faire de ce passage un événement inoubliable. Une légende, des jeux, l’implication des enfants, une randonnée en planeur, une partie de hockey avec comme arbitres Jean-Marc Lalonde et Gary Barton, un emprisonnement et une évasion de prison… tout y passe.
Religion
En 2009-2010, l’Unité pastorale Soleil Levant entre en vigueur, sous la direction du curé Gilles Marcil et de Mgr Gérard St-Denis, prêtre-collaborateur. L’unité est composée des six paroisses catholiques : L’Orignal, Vankleek Hill, Saint-Bernardin, Saint-Eugène, Sainte-Anne de Prescott et Chute-à-Blondeau.
Divers
La société historique Patrimoine L’Orignal-Longueuil Heritage publie le livre commémoratif « L’Orignal-Longueuil au fil du temps », relatant l’histoire du village de L’Orignal et de la région rurale de l’ancien canton de Longueuil.
Religion
175e anniversaire de la fondation de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de L’Orignal.
Religion
L'Église de la Nativité ferme ses portes et devient une résidence privée. Elle conserve néanmoins son cachet unique.
Développement
Le Parc de Sacha est un terrain de jeu unique en son genre où l’accessibilité et l’inclusion sont au centre des préoccupations. L’idée du parc est inspirée par le jeune Sacha Chénier de L’Orignal dont les sérieux handicaps ne lui permettent pas de s’amuser comme les autres enfants dans les parcs traditionnels. Après son décès en 2014, la communauté s’est mobilisée pour créer un parc où tout le monde peut jouer. Le Parc de Sacha inclut des structures de jeu accessibles, un jeu d’eau ainsi que des éléments sensoriels destinés à des enfants de tous niveaux d'aptitude.

PATRIMOINE L’ORIGNAL-LONGUEUIL HERITAGE​

Incorporé depuis 2005, Patrimoine L’Orignal-Longueuil Heritage (PLLH) est un organisme caritatif qui exerce ses activités sans perspective de gain pour le compte de ses membres. Les bénéfices ou autres recettes servent strictement à la réalisation de ses objectifs. La mission de PLLH est de reconnaitre, protéger, sauvegarder et promouvoir le patrimoine historique et culturel du village de L’Orignal et du territoire de l’ancienne Seigneurie de Pointe-à-L’Orignal, par des activités de recherche et de conservation, d’interprétation et de promotion.

Efforts de préservation du patrimoine

Plusieurs projets ont été réalisés dans le but de préserver le patrimoine de L'Orignal. Entre autres :

Acquisition de documents historiques et d’artéfacts de la famille fondatrice : les Treadwell

Recherches historiques nombreuses, y compris des entrevues avec les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale

Inventoriage des anciens vêtements liturgiques de la paroisse St-Jean-Baptiste et mise en œuvre des étapes de préservation

Élaboration d’un parcours historique montrant les maisons et les édifices historiques de L’Orignal

Rédaction et publication (en 2011) du livre commémoratif : L'Orignal-Longueuil au fil du temps

En partenariat avec le canton de Champlain, création du Coin Héritage, à l'angle des rues King et Bay

Livre commémoratif

En 2011, la société historique Patrimoine L’Orignal-Longueuil Heritage (PLLH) a publié le livre commémoratif « L’Orignal-Longueuil au fil du temps », relatant l’historique du village de L’Orignal et de la région rurale de l’ancien canton de Longueuil. Vous y trouverez l’historique de l’Orignal ainsi que la petite histoire de 175 familles des environs.

Ce livre est disponible au coût de 30 $. Pour vous procurer une copie, veuillez nous contacter.

Nos anciens combattants

Durant la Deuxième Guerre mondiale, L’Orignal et sa région environnante furent témoin du départ d’un grand nombre de jeunes hommes qui s’enrôlèrent dans les Forces armées canadiennes. Quelle que fût la raison de l’enrôlement, les jeunes ne s’attendaient guère à vivre autant de moments dramatiques dans les airs, sur la mer ou au front.

C’est souvent avec beaucoup d’émotions que les personnes dont vous lirez le parcours militaire ont partagé leurs souvenirs. Presque tous ont servi outre-mer alors que quelques-uns sont demeurés au Canada, impliqués à faire fonctionner la machine de guerre.

Selon nos recherches, il n’y eut pas de femmes de L’Orignal et de la région immédiate qui s’enrôlèrent dans les Forces armées. Elles travaillaient plutôt dans les usines d’avions ou à la fabrication de bombes et de munitions et vivaient la guerre à leur façon. La crainte d’un départ sans retour, l’attente des lettres ou des télégrammes en provenance de l’armée, le soin des enfants et de la famille faisaient partie intégrale de leur vie.

En consignant les données résultant d’entrevues, nous devenons les gardients de la mémoire des événements vécus par ces jeunes de notre région,

Nous tenons à saluer ces jeunes combattants qui s’engagèrent à défendre la liberté il y a de cela plusieurs décénnies. À eux tous, MERCI. Nous n’oublierons jamais.

PLUS D'HISTOIRE, SVP!​

N’hésitez pas à nous contacter pour en apprendre davantage! Il vous est possible de consulter les archives
entreposées à l’Ancienne prison de L’Orignal.
Aussi, si vous avez de l’information à nous partager, nous aimerions vous connaitre!